L’accès à l’emploi ou à une activité génératrice de revenus après son départ à la retraite est un élément majeur de la réinsertion. Il sous-entend une volonté du militaire retraité à envisager une seconde carrière, dans le but de maintenir sinon d’améliorer ses sources de revenus essentielles et son niveau habituel de vie sociale. C’est à ce titre que la reconversion professionnelle constitue l’étape majeure de la réinsertion.

De ce fait, la reconversion devient un droit pour chaque militaire. Ce droit garanti et encadré par plusieurs textes règlementaires, notamment le décret N°2007/199 du 07 juillet 2007 qui a prévu en son article 80, une permission de reconversion, devrait d’avantage être aménagé et amélioré pour s’adapter au contexte actuel des ACVG.

La reconversion peut résulter :

• D’un choix personnel lorsque la carrière militaire ne correspond plus aux aspirations de l’intéressé ;
• D’une inaptitude liée aux conséquences d’un problème de santé ayant conduit à la réforme ;
• D’une retraite normale, processus de fin de carrière par limite d’âge ou autre, tel que prévu par les statuts des militaires ou encore conformément aux termes de Décret 2012/387 du 14 Septembre 2012 portant organisation de fonctionnement du SED/CACVG, qui définit ce qu’est un ACVG.

Quelles que soient les raisons qui poussent les militaires à se reconvertir, une démarche structurée s’impose. D’où l’impérieuse nécessité de mettre en place un processus cohérent tenant compte des réalités propres à notre armée et qui passe forcément par un renforcement des capacités à travers une formation préalable. C’est dans cette optique que des cessions de formations professionnelles sont régulièrement organisées en liaison avec les administrations compétentes à l’intention des ACVG.