Y ont pris part, le Ministre de l’Administration territoriale, les Secrétaires d’Etat auprès du Ministre de la Défense, le Délégué Général à la Sûreté Nationale, le Directeur Général de la Recherche Extérieure, et le Haut Commandement Militaire conduit par le Général de Corps d’Armée, Chef d’Etat- Major des Armées. L’objectif de cette réunion d’évaluation est de passer au crible la situation sécuritaire du pays.
De profondes analyses seront faites sur la situation dans la Région de l’Extrême-Nord, où l’hydre terroriste Boko Haram profite de nombreux couloirs de mobilité offerts par la saison sèche pour tenter ses incursions. Quant aux Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, la menace terroriste est de plus en plus circonscrite. Les récurrentes intimidations, enlèvements et projets d’attaques terroristes contre les populations civiles sont contenues grâce à l’anticipation et au contrôle du terrain par les Forces de Défense et de Sécurité. À la frontière Est du pays, la situation est marquée par la reprise des activités de groupes rebelles du voisinage. Dans les régions de l’Adamaoua et du Nord, les phénomènes de prise d’otages assortis de demandes de rançon, de vol de bétail, d’assassinat de bergers, sont circonscrits.
L’espace maritime n’est pas en reste. Le maillage sécuritaire reste robuste, avec les diverses forces évoluant en synergie pour combattre la piraterie et le banditisme en mer. Enfin, la criminalité urbaine et rurale, la sécurité routière, les incivilités urbaines et diverses atteintes à la loi sont combattues au quotidien par la Gendarmerie Nationale, en synergie avec la Sureté Nationale.
Par ailleurs, le MINDEF note que les Forces de Défense et de Sécurité conservent l’initiative de la manœuvre sur le terrain malgré toutes ces menaces. D’intenses activités qu’elles mènent actuellement à travers les offensives et les opérations de ciblage contribuent efficacement à réduire les velléités d’actions ennemies.