Le Centre d'entrainement et d'aguerrissement en zone sahélienne (CEAS)
Outre la préparation des unités projetables, le CEAS recycle les unités et procède à leur aguerrissement dans un environnement rude, le sahel. Tout ceci afin d’apporter une réponse efficace aux menaces protéiformes. Conforme à sa devise « Professionnalisme-Engagement-Victoire », le passage au CEAS obéit au triptyque Instruction- Entrainement- Engagement.
La formation commence par une instruction menée par les cadres du CEAS dans le cantonnement. 72 heures y sont généralement consacrées. Celle-ci consiste en un rappel et à l’acquisition de connaissances théoriques.
S’en suit la rude phase de l’entrainement. Ici est mis en exergue, l’acquisition des savoirs faire techniques et tactiques.
Tout y passe : du parcours d’obstacles au combat en passant par les courses d’orientation, la maitrise des armes et le tir en statique mais surtout en dynamique dans des conditions proches de la réalité. Le goût de l’effort et la force morale sont initiés du fait du déroulement en Zone de nomadisation pour une période de dix (10) jours. L’approvisionnement en eau, la gestion des reptiles, la nécessité de ne pas se faire déceler et l’environnement naturel hostile parachèvent l’action des cadres.
La mise en situation réelle avec l’exercice de synthèse de 72 heures constitue la phase cruciale. Crapahuter sur 50 km, en alliant orientation, embuscade, riposte, menace mine (EEI), franchissement, intempéries ; paquetage au dos,… tel est le lot de cette phase qui se termine par le départ à une heure prévue du camp.
Sis au pied du pic de Mindif, (altitude 769 m) avec des températures allant à 52°, le CEAS bénéficie des infrastructures modernes.