Engagements opérationnels

Coopérations

Formations et entrainements

Afin de mener à bien la formation, l’entraînement ou la mise en condition opérationnelle de ses hommes, l’Armée de Terre dispose en son sein, de trois grands centres d’aguerrissement qui viennent se greffer à la panoplie de Centres d’instruction, de groupements temporaires d’instruction déjà existants. Tandis que le premier est dévoué à l’aguerrissement en zone forestière (CEAF), le deuxième est spécialement dédié à l’entrainement dans la zone sahélienne (CEAS). Quant au troisième, il s’occupe de l’aguerrissement en zone montagneuse (CEAM).
  • Centre d’entrainement et d’aguerrissement en zone forestière (CEAF)
Rattaché directement au Chef d’État-major de l’Armée de Terre (CEMAT), le Centre d’Entrainement et d’Aguerrissement en zone Forestière de Motcheboum a pour missions régaliennes:
    • l’aguerrissement des personnels de l’Armée de Terre ;
    • le recyclage des Unités de l’Armée de Terre ;
    • la préparation opérationnelle des unités avant leur projection ;
Il peut également effectuer, en dehors de ses missions régaliennes, toute autre mission décidée ou instruite par le Haut Commandement. L’instruction est donc ici à la fois acquisition des savoir, des savoir-faire et savoir-être permettant aux stagiaires d’être mis dans les conditions réelles de combat. Elle vise ainsi, au-delà de l’apprentissage des techniques particulières, à développer les capacités physiques et morales individuelles, à résister à la fatigue et au stress et à renforcer la cohésion des unités. Elle repose sur la pratique d’activités variées telles que le parcours d’audace, les techniques d’intervention opérationnelles rapprochées, le franchissement vertical et humide, la survie en forêt, ainsi que sur l’acquisition de savoir-faire tactiques et techniques de type commando.
  • Le Centre d’entrainement et d’aguerrissement en zone sahélienne (CEAS)
Outre la préparation des unités projetables, le CEAS recycle les unités et procède à leur aguerrissement dans un environnement rude, le sahel. Tout ceci afin d’apporter une réponse efficace aux menaces protéiformes. Conforme à sa devise « Professionnalisme-Engagement-Victoire », le passage au CEAS obéit au triptyque Instruction- Entrainement- Engagement. La formation commence par une instruction menée par les cadres du CEAS dans le cantonnement. 72 heures y sont généralement consacrées. Celle-ci consiste en un rappel et à l’acquisition de connaissances théoriques. S’en suit la rude phase de l’entrainement. Ici est mis en exergue, l’acquisition des savoirs faire techniques et tactiques. Tout y passe : du parcours d’obstacles au combat en passant par les courses d’orientation, la maitrise des armes et le tir en statique mais surtout en dynamique dans des conditions proches de la réalité. Le goût de l’effort et la force morale sont initiés du fait du déroulement en Zone de nomadisation pour une période de dix (10) jours. L’approvisionnement en eau, la gestion des reptiles, la nécessité de ne pas se faire déceler et l’environnement naturel hostile parachèvent l’action des cadres. La mise en situation réelle avec l’exercice de synthèse de 72 heures constitue la phase cruciale. Crapahuter sur 50 km, en alliant orientation, embuscade, riposte, menace mine (EEI), franchissement, intempéries ; paquetage au dos,… tel est le lot de cette phase qui se termine par le départ à une heure prévue du camp. Sis au pied du pic de Mindif, (altitude 769 m) avec des températures allant à 52°, le CEAS bénéficie des infrastructures modernes.
  • Le Centre d’entrainement et d’aguerrissement en zone montagneuse (CEAM)
Avec son site situé dans la localité de Babadjou au pied du mont Bamboutos, cette structure est la dernière-née des centres d’entrainement et d’aguerrissement. Conformément à son appellation, il est spécialisé dans la zone montagneuse. En attendant son inauguration, le site devant abriter ledit Centre reste en cours d’aménagement.

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